L’ACRE et l’ARCE pour freelance, auto-entrepreneurs et les travailleurs independants, les points importants a savoir

Les deux dispositifs de l’ACRE et de l’ARCE allègent largement les charges d’un entrepreneur qui monte sa propre boîte, de même pour un travailleur indépendant. Que faut-il comprendre de ces deux aides gouvernementales ? Pour y parvenir, voici les quelques points incontournables pour apporter l’éclairage à ce sujet.

 

L’ACRE et l’ARCE pour un entrepreneur

Afin de faciliter la création d’une entreprise, le gouvernement affiche sa volonté propre d’aider les entrepreneurs. Alors, ils ont mis en place un dispositif qui facilite le chemin des entrepreneurs. Que ce soit une nouvelle création ou une reprise, toutes restent concernées.

 

Grâce aux dispositifs de l’ACRE et de l’ARCE, le créateur de projet peut l’utiliser pour calculer le salaire brut hors charges de ses travailleurs. Ils apportent plus d’autonomie à l’entreprise.

 

Pour cela, ces outils deviennent incontournables pour toute entreprise.

L’Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise ou ACRE ?

Cette aide étatique considère vos difficultés au départ. Ainsi, les charges sociales associées à vos activités seront, d’abord, en partie réduites. Naturellement, il faut respecter quelques conditions pour que ces abattements deviennent applicables.

 

L’ACRE concerne en particulier les entrepreneurs en train de créer ou reprendre une entreprise ou une activité. De plus, vous devez avoir une forme juridique légale pour votre société : autoentrepreneur, freelance ou des sociétés plus structurées comme les SASU, SAS, SA, etc. Quelle que soit la forme, vous devez détenir une part importante du capital de l’entreprise.

 

Pour être bénéficiaire de l’ACRE, il faut au moins être classé parmi : les individus à la recherche d’emploi, les bénéficiaires de l’ASS ou du RSA, les jeunes de 18 à 26 ans (exceptionnellement 30 ans pour les personnes handicapées), les contractants CAPE ou résident d’un QPV.

Comment l’exonération partielle de l’ACRE fonctionne-t-elle ?

L’exonération peut être totale ou partielle selon la situation de l’entreprise. Elle peut aussi s’annuler.

 

Les bénéficiaires d’une réduction totale des charges sociales sont les entreprises avec un revenu de moins de 30 852 euros.

 

L’exonération est partielle si les rémunérations de l’entreprise se situent entre 30 852 euros à 41 136 euros.

 

Avec une rémunération au-delà du dernier chiffre cité, l’exemption des charges devient nulle.

 

À bien noter, les micro-entreprises peuvent profiter de l’ACRE pendant 3 ans. Pour les autres formes, la durée est de un an.

 

L’Aide à la reprise ou création d’entreprise ou ARCE ?

Le second dispositif — l’ARCE — semble également profitable pour les entrepreneurs débutants. En fait, les deux dispositifs peuvent être combinés. 

 

Deux avantages majeurs caractérisent l’ARCE. D’un côté, vous pouvez exploiter comme capital votre allocation chômage. D’un autre côté, l’allocation chômage peut être introduite facilement dans la création de l’entreprise.

 

L’ARCE provient de Pôle Emploi. Pour en profiter, il faut être une personne à la recherche d’emploi. Puis, il faut adresser sa demande. Il s’agit d’une aide unique et non renouvelable.

 

Pour devenir bénéficiaire de l’ARCE, la demande doit être adressée à Pôle Emploi. Les documents à fournir : une attestation de création ou de reprise d’une entreprise ou d’une activité, l’extrait KBIS ferait l’affaire.

 

Comment le dispositif de l’ARCE fonctionne-t-il ?

Voici une manière simple pour déterminer le montant de son ARCE. En sachant que l’ARCE correspond à un pourcentage de 45 % du reste de l’ARE, vous pouvez effectuer le calcul facilement.

 

Notez simplement qu’une part de 3 % de cotisation au financement des retraites complémentaires reste également à déduire de la somme.

 

La distribution de l’ARCE est versée en deux portions. D’abord, la moitié de la somme due dès que les conditions sont réunies. Ensuite, six mois après le premier versement.

 

 

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